JEFF MILLS DJ Set + LARSON + Honey Golden + MERS

16 février 2024 • OM

  • Portes • 21:30
  • 01:00 • JEFF MILLS
  • 23:30 • LARSON
  • 22:00 • Honey Golden
  • 03:00 • MERS

JEFF MILLS

Profondément habité par la science-fiction, le DJ, producteur et artiste Jeff Mills en adopte d’emblée les idées, les concepts, les histoires et l’esthétique. Pour lui, l’espace est une obsession et sa musique devient presque une science-fiction musicale. À la conquête de l’espace, sa musique incarne le futur tout en respectant le passé et en s’inscrivant dans le présent. Lorsqu’il fonde son propre label Axis en 1992 – un logo composé de quatre triangles pointant vers un centre invisible -, Mills prend le principe de rotation du système solaire comme esthétique, concept et modèle de créativité. Dès le début, ses premiers disques explorent des thèmes futuristes et de science-fiction tels que « Mutant theory », « Tomorrow », « Art / UFO », « Time Machine » et « Alpha Centauri ». Pour Jeff Mills, le futur est un puissant moteur créatif qui explique l’activité incessante de l’artiste.

Les années 2000, un tournant dans la carrière artistique de Mills.
Jeff Mills ne s’est jamais contenté de son statut de DJ et n’a cessé de multiplier les performances exceptionnelles. En créant la bande originale de « Metropolis » de Fritz Lang en 2000, Jeff Mills reprend son inspiration première faite d’utopie, de pensée futuriste et d’une véritable passion pour les mondes et scénarios extraordinaires qu’offre la science-fiction. Il est le maître des scénarios extraordinaires et emprunte à la science-fiction la notion de Demain du commun des mortels (redite). En 2001, il conçoit « Mono », une sculpture et installation monolithique inspirée du film de Stanley Kubrick « 2001 : l’Odyssée de l’espace », qui a été exposée au musée CCCB lors du festival Sonar à Barcelone.
Mills continue de fusionner son amour pour la musique et l’image. Il a recadré ses extraordinaires talents de DJ en 2004 en publiant « The Exhibitionist », un film en temps réel, non monté, qui capture Mills dans des mouvements créatifs de DJ. Une collection de DJ sets filmés sous plusieurs angles, lui permettant à la fois d’aborder la production vidéo et de mettre en valeur son art sur les platines. En 2005, il sort AX039 « Expanded » avec la conscience de créer pour les générations futures, plutôt que pour le présent. L’expansion de son esprit est devenue plus importante que la production musicale elle-même et il s’est fortement intéressé aux choses qui provoquent et remettent en question ses pensées sur l’avenir. La science-fiction en fait partie.

« Sleeper Wakes » – une série de science-fiction.
Le magicien aime s’inspirer de la petite musique du cosmos et garde la tête bien en avant, dans les étoiles. Depuis 2006, Jeff Mills a créé et écrit l’histoire de la vie et des temps obscurs d’un personnage fictif qui s’appellerait finalement le Dormeur. À chaque chapitre de cette histoire évolutive, le personnage s’enfonce de plus en plus dans des intrigues qui, jusqu’à présent, ont parcouru l’univers à la recherche de nouveaux mondes (« Sleeper Wakes »), contracté un virus inconnu permettant de contrôler l’électricité (« The Power »), jusqu’à la fin de l’humanité (« The Messenger ») et la recherche éternelle d’un but et d’un sens (« The Jungle Planet »). En 2013, Jeff Mills a collaboré avec l’astronaute japonais Mamoru Mohri et a sorti l’album « Where Light Ends », inspiré par le premier voyage de Mohri dans l’espace, à bord de la navette spatiale Endeavour en 1992. L' »Emerging Crystal Universe », sorti en septembre 2014 en tant qu’objet d’art limité, est le 8e chapitre de cette série et le 9e chapitre « Free Fall », annonçant une menace cosmique, sortira en juin 2016. A suivre.
Cinemix

Après la bande originale de « Metropolis », Jeff Mills a participé à de nombreux projets de bandes originales de films en collaborant avec la Cinémathèque française et la Cité de la musique à Paris. Il a notamment réalisé des ciné-mix uniques de « Cheat » (Cecil B. DeMille), « October » (Sergei Eisenstein), « Fantastic Voyage » (Richard Fleischer), « Etudes sur Paris » (André Sauvage) et « Woman In The Moon » (Fritz Lang).
« L’espace est notre destin, alors que le châtiment commence ».
En 2009, Jeff Mills présente « The Trip » à Londres. Fasciné par la science-fiction, Jeff Mills poursuit son travail sur l’image entamé en 2000 et propose un mélange de sons et d’images, invitant le public à une expérience pleinement sensorielle. « The Trip » explore le sujet de la façon dont les humains supporteront les contraintes mentales et physiques d’un voyage dans l’espace extra-atmosphérique afin de découvrir l’inconnu. Mixant en direct plus d’une cinquantaine d’extraits de films de science-fiction (des années 1920′s aux années 1970′s), selon les mêmes principes que le DJing, Jeff Mills a invité le public à entrer dans une atmosphère pulsée de l’anormal… Le psychédélique rencontre l’électronique.

Durant l’automne 2013, Jeff Mills présente sa première exposition personnelle en tant qu’artiste contemporain intitulée « Centrifugal Force » à La Passerelle Saint-Brieuc, où il développe le concept de mouvement en spirale infinie à travers diverses installations sonores et visuelles. Parallèlement, il présente « Chronicles of Possible Worlds » à la prestigieuse Fondation Vasarely, une performance de 7 heures basée sur l’exploration des exoplanètes, en collaboration avec le laboratoire d’astrophysique de Marseille.
L’expérience Time Tunnel
« Time Tunnel » est un DJ set qui dure toute la nuit avec des surprises et des attractions spéciales. S’inspirant de l’émission télévisée américaine de science-fiction « The Time Tunnel » (produite par Irwin Allen dans les années 60), Jeff Mills crée une odyssée sonore, visuelle et performative qui entraîne le public dansant dans une simulation visuelle de machine à remonter le temps pour explorer le passé, le présent et l’avenir de la musique. Time Tunnel a visité plusieurs villes telles que Paris, Nantes et Strasbourg. La dernière représentation de « Time Tunnel » a eu lieu à Amsterdam en octobre 2015 lors du festival ADE.

En 2014, Jeff Mills s’est associé à la réalisatrice française Jacqueline Caux pour créer « Man From Tomorrow ».
Ce film est davantage un portrait de la musique de Jeff Mill que de l’homme lui-même. Un portrait vagabond, poétique et sensible, graphique et musical, empreint de la perception intime de la cinéaste Jacqueline Caux des sonorités futuristes du DJ/producteur. Le Musée du Louvre invite l’avant-première de « Man from Tomorrow ».
Résidence au Musée du Louvre
Par la suite, l’Auditorium du Louvre lui confie la mission d’être le 9ème artiste résident de « Duos Ephémères » pour l’année 2015, un programme de 4 spectacles différents mêlant musique, cinéma et danse.Parallèlement, Mills travaille en étroite collaboration avec le chorégraphe Michel Abdoul sur une performance originale intitulée « 2001 : The Midnight Zone » qui rend à nouveau hommage au chef-d’œuvre de Kubrick « 2001 : L’Odyssée de l’espace », présentée à la Cité de la Musique en mai 2015.

Performances classiques
Jeff Mills collabore avec des orchestres symphoniques depuis de nombreuses années et a été le premier DJ à se produire et à enregistrer ses prestations sur DVD pour le grand public.Tout a commencé avec l’orchestre national de Montpellier en 2005 au Pont du Gard, en France.La pièce s’appelait « Blue Potential » et avait été arrangée pour orchestre par le jeune compositeur français Thomas Roussel. En 2012, Jeff Mills a joué une nouvelle version de ce projet orchestral, désormais intitulé « Light from the Outside World ». Plusieurs concerts sont prévus dans le monde entier au cours des années suivantes.En 2013, Jeff Mills présente une nouvelle pièce intitulée « Where Light Ends ». Un troisième projet, inspiré par « The Planets » de Holst, a été créé en 2015. Toutes ces représentations se sont toujours déroulées à guichets fermés. Cela montre que les fans de techno attendaient de telles opportunités, et que le public classique peut trouver de la nouvelle musique.

Parutions récentes
Près de dix ans après le succès de « The Exhibitionist », Jeff Mills a dévoilé « Exhibitionist 2 » en septembre 2015, dans lequel il va encore plus loin dans la forme artistique pour montrer, non seulement comment il mélange la musique de manière unique, mais aussi comment il pense en temps réel pour créer et travailler spontanément comme un musicien jouant d’un instrument acoustique ou un soliste pensant à des rythmes à la volée.
Ce concert sera suivi de « Kobe Session », une performance d’improvisation spéciale créée par Jeff Mills pour le projet Exhibitionist 2 DVD. Avec trois autres musiciens, leur objectif était de créer, de façonner et d’interpréter des compositions devant un public.Lancé à Tokyo en septembre 2015, un enregistrement live a été réalisé à Kobe, au Japon, et un vinyle sortira en mai 2016.

LARSON

Honey Golden

HONEY GOLDEN, artiste belge, a élargi sa palette musicale au cours de ses multiples voyages. De retour, il présente une playlist singulière, résultat de l’accumulation de diverses sonorités. La fusion de ces influences se reflète dans ses sets dynamiques. DJ expérimenté depuis plusieurs années, il explore la diversité musicale avec une approche équilibrée, cherchant à fusionner les genres et les styles au travers de ses performances.

MERS